Wednesday 24 November 2010

In Africa, citizen cartographers tell their stories through their maps

En Français

(Cross-posted from the Google Lat Long Blog)

Earlier this month, we invited 60 of Google Map Maker’s top users in Africa to a community workshop in Nairobi. The event celebrated the contributions of exceptional mappers from across Africa who have collectively mapped hundreds of thousands of roads, cities and buildings, covering more than half the population in Africa. Participants from places including Burkina Faso, the Democratic Republic of Congo, Ethiopia, Gambia, Kenya, Morocco, Uganda, Rwanda, and Tanzania came together for this unique and inspiring opportunity to tell their stories, learn from each other, and share their mapping experiences using Google Map Maker. Check out the the Super Mappers Conference site for more details.


Meeting these passionate online mappers inspired all of us to think not only about creating maps to fulfill a practical need, but also about why we map and the deeply personal stories a map can tell. During these two days, we traveled to places that we perhaps may never see in person, but now mean more to us when we see them on a map because of the stories of mappers such as Noé Diakubama.

Noé grew up in the Democratic Republic of Congo (formerly Zaire), a country that has suffered many years at war. He is now living in Belgium and proud to give back to his country and people via mapping.

His mapping story began in Mbandaka, where he grew up. Noé liked to walk. Walking was about exploration and discovery. And Noé had many places to go, including secret spots to find wild vegetables and the EALA botanical garden. But without a map it was easy to get lost, so he could never wander too far from home. With his uncle, Noé sketched a small paper illustration of Mbandaka and its landmarks - that was his first experience with mapping! A few years later, he was surprised to find Mbandaka poorly represented on Google Maps; it only showed the city airport and two roads. Using Google Map Maker, he began mapping the roads by himself, and then asked friends and family to help him with adding local roads, their names and so on. Together, they created the first map ever of Mbandaka!


When I asked Noé why he maps, he replied:
Everyday, I spend hours and hours in front of my computer… mapping. My rewards include seeing a smile on the face of someone who sees for the first time the name of his/her street on the Internet, and knowing that someone benefited from the maps I created - kids journeying in the neighborhoods, business owners, or tourists. And ultimately, I want to see Africa being mapped and these maps made accessible to everyone. My message to other Africans: don’t be just a spectator, let’s all share our knowledge and start mapping cities and remote areas. We will soon, together, complete the mapping of our continent!
I’m used to seeing maps and thinking of them as a collection of edits or points of interests. It was an incredible feeling to personally meet and interact with the people behind the creation of the many dots on our maps. This was a gentle and welcome reminder that maps are not static. They’re alive, they’re personal, and they tell the stories of the people who create them. Mapping allows each of us to be a driving force for change and growth in both our immediate communities and the rest of the world. Let’s continue mapping, let’s stay connected through the Map Your World Community, and let’s continue doing amazing things together!



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En Afrique, des citoyens cartographes racontent leur histoire avec leurs cartes

Au début du mois, nous avons invité 60 des utilisateurs les plus assidus de Google Map Maker en Afrique à un atelier communautaire à Nairobi. L’événement visait à célébrer les contributions de cartographes exceptionnels venus de toute l’Afrique qui ont collectivement cartographié des centaines de milliers de routes, de villes et de bâtiments, couvrant plus de la moitié de la population africaine Les participants venus notamment du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, d’Éthiopie, de Gambie, du Kenya, du Maroc, d’Ouganda, du Rwanda et de Tanzanie se sont saisis de cette occasion unique pour raconter leur histoire, se découvrir mutuellement et partager leurs expériences de cartographes travaillant avec Google Map Maker. Pour en savoir plus, consultez le site the Super Mappers Conference.

Rencontrer ces cartographes en ligne passionnés nous a amené à penser qu’il fallait créer des
cartes non seulement pour répondre à un besoin pratique, mais aussi à réfléchir sur la finalité
de ces cartes et les histoires profondément personnelles qu’elles peuvent raconter. Au cours de ces deux jours, nous avons voyagé en des lieux que nous ne verrons peut-être jamais de nos yeux, mais qui ont désormais un sens pour nous lorsque nous les apercevons sur une carte, grâce à l’histoire des cartographes, tel que celle de Noé Diakubama.

Noé a grandi en République démocratique du Congo (ex-Zaïre), un pays qui a souffert de la guerre pendant de nombreuses années. Il vit à présent en Belgique et il est fier de rendre à son pays et à son peuple un peu de ce qu’il leur doit via la cartographie.

L’aventure commence à Mbandaka, où il a grandi. Noé aimait marcher. Marcher permet d’explorer et de découvrir. Et Noé connaissait beaucoup d’endroits où aller, dont des lieux secrets où trouver des légumes sauvages et le Jardin botanique d'Eala. Mais sans carte, il était facile de se perdre, de sorte qu’il n’osait se risquer trop loin de la maison. Avec son oncle,

Noé a dessiné une petite illustration de Mbandaka et de ses paysages – ce fut sa première
expérience de cartographie ! Quelques années plus tard, il a été surpris de trouver Mbandaka si peu représentée sur Google Maps : seuls l’aéroport de la ville et deux routes y figuraient. Avec Google Map Maker, il a commencé à tracer lui-même le plan des routes, puis il a demandé à des amis et des parents de l’aider pour y ajouter les routes locales avec leur nom, etc. Ensemble, ils ont ainsi créé la toute première carte de Mbandaka!

Lorsque j’ai demandé à Noé pourquoi il cartographiait, il m’a répondu :
Tous les jours, je passe plusieurs heures devant mon ordinateur… à cartographier. Ma récompense, c’est de voir le visage de quelqu’un s’éclairer lorsqu’il voit pour la première fois le nom de sa rue sur Internet, et de savoir que quelqu’un se sert des cartes que j’ai créées – des enfants séjournant aux environs, des hommes d’affaires ou des touristes. Enfin, j’ai envie que l’Afrique soit cartographiée et que les cartes soient accessibles à tous. Mon message aux autres Africains : ne soyez pas seulement spectateurs, partageons nos connaissances et commençons à tracer les plans des villes et de régions lointaines. Nous allons bientôt, ensemble, achever la cartographie de notre continent!
J’ai l’habitude de consulter des cartes et de les considérer comme un ensemble de points ou de sites intéressants. Cela m’a fait une très grande impression de rencontrer personnellement les gens qui sont à l’origine de si nombreux points sur nos cartes. C’est une excellente façon d nous rappeler que les cartes ne sont pas statiques. Elles sont vivantes, personnelles, et elles racontent l’histoire de ceux qui les ont créées. La cartographie permet à chacun de nous d’être un vecteur de changement et de croissance à la fois dans notre environnement immédiat et dans le monde entier. Continuons donc à cartographier, restons connectés via la Map Your World Community, et continuons à réaliser de grande choses ensemble!

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