If a professor from Ahmadu Bello University, Zaria in Northern Nigeria wants to collaborate on a project with his colleague from the University of Lagos, he wouldn’t fly through Europe to meet with him. Yet this is what might happen today to data traffic if they want to collaborate via the Internet. If the two universities are using different ISPs, data might be sent all the way to Europe or the USA, potentially via satellite connection, before they make their way back to Nigeria, creating a barrier to high-speed collaborative research.
I was lucky to spend the second week of July with network engineers from 18 universities across Nigeria who are building the technical foundation and professional community for establishing a National Research and Education Network (NREN), a high-speed data network between research institutes in the country. Given Nigeria is quite large, they are first networking research institutes in close proximity, forming clusters for local collaboration.These clusters will then be interconnected to form the NREN, and provide access to regional and global research networks, such as the West African Research and Education Network (WACREN), GÉANT2, the European Academic Network and Internet2 in the USA.
Scalable and well designed networks on campus are the foundation for a robust NREN. Therefore, the Nigeria ICT Forum together with the Network Startup Resource Center from the University of Oregon (NSRC) organized a five-day workshop on campus network design at Obafemi Awolowo University, Ile-Ife. For five days, the engineers worked hands-on creating scalable networks using layer 2 switching and dynamic routing protocols such as OSPF and BGP. After the sessions, they peer-reviewed their current designs with facilitation of the NSRC experts until late at night, giving each other hints on how to use their network resources more effectively. Google is happy to have been able to support this workshop financially and with some networking hardware.
Network Engineers building simulated campus networks during the workshop |
Google has been supporting Infrastructure for African Universities through our grants to the ICT Forum and NSRC earlier this year, and several Universities are already benefiting from assistance with connectivity and technical training and consulting through the Google Apps Supporting Programs (GASP). In Kenya and South Africa, KENET and TENET are already providing high-speed connectivity to universities at a low cost to the institutions, and we are happy to see that other African countries moving quickly - building the foundation for a pan-African research and Education network.
A network engineer myself, I am excited to see a huge national network like this being built from the ground up through the collaboration of so many colleagues. Scientists at the Nigerian universities will embrace the high-speed collaboration and research tools, and students will benefit from access to better learning tools and Internet connectivity. Meanwhile, university administrations are excited about the savings they can make on connectivity by pooling their needs together through organizations such as the Bandwidth Consortium (BWC).
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Construction d’un réseau nigérian haute performance de recherche et d’éducation
Si un professeur de l'université Ahmadu Bello de Zaria au nord du Nigéria souhaite collaborer avec un de ses collègues de l'université de Lagos, il ne va pas prendre un avion pour l’Europe pour le rencontrer. C’est pourtant ce qui a des chances de se produire pour les données qu’ils souhaitent partager via Internet. Si les deux universités ne partagent pas le même FAI, les données peuvent transiter par l’Europe ou les États-Unis, éventuellement via une connexion satellite, avant de revenir au Nigéria, créant de ce fait un obstacle à la recherche collaborative à haut débit.
J’ai eu la chance de passer la deuxième semaine de juillet avec des ingénieurs réseau de 18 universités du Nigéria, qui élaborent les bases techniques et mettent sur pied la communauté professionnelle pour la création d‘un Réseau national de la recherche et de l'enseignement (NREN), un réseau haut débit entre les instituts de recherche à travers le pays. Le Nigéria étant un pays relativement vaste, ils s’attachent d’abord à mettre en réseau les instituts de recherche proches les uns des autres, créant des clusters pour une collaboration locale. Ces clusters seront ensuite interconnectés pour former le NREN, et donner accès aux réseaux de recherche régionaux et internationaux, tels que le réseau de l'Afrique de l'Ouest et du Centre dédié à l'éducation et la recherche (WACREN), GÉANT2, l’European Academic Network et Internet2 aux États-Unis.
Des réseaux évolutifs et bien conçus sur les campus sont la base d’un NREN solide. C’est pourquoi le Forum TIC du Nigéria en collaboration avec le Network Startup Resource Center de l'université de l'Oregon (NSRC) a organisé un atelier de conception de réseaux pour les campus de cinq jours à l'université Obafemi Awolowo d'Ile-Ife. Pendant ces cinq jours, les ingénieurs ont travaillé concrètement à la création de réseaux évolutifs, en utilisant des commutateurs de niveau 2 et des protocoles de routage dynamiques tels que OSPF et BGP. A l’issue de ces sessions, ils ont ensemble passé en revue leurs conceptions avec l’aide d’experts NSRC, jusque tard dans la nuit, se donnant mutuellement des conseils sur la manière d’exploiter plus efficacement leurs ressources réseau. Google est heureux d’avoir pu apporter son soutien à cet atelier, à la fois financièrement et par le biais de matériel réseau.
Google a soutenu le développement des infrastructures pour les universités africaines via ses dons au Forum TIC et au NSRC au début de l'année, et plusieurs universités bénéficient d’ores et déjà d’une assistance, en terme de connectivité, de formation technique, de conseils et via les programmes de support Google Apps (GASP). Au Kenya et en Afrique du Sud, KENET et TENET fournissent déjà aux universités une connexion haut débit à faible coût, et nous sommes heureux de constater que d’autres pays africains avancent rapidement – vers la construction des bases d’un réseau de recherche et d’éducation panafricain.
Étant moi-même ingénieur réseau, je suis enthousiaste à l’idée de voir naître ex nihilo un gigantesque réseau national comme celui-ci, grâce à la collaboration de tant de collègues. Les scientifiques des universités nigériannes vont s’approprier ces outils de recherche et de collaboration haut débit, et les étudiants bénéficieront d’un accès à de meilleurs outils d’apprentissage et à Internet. Parallèlement, les administrations universitaires se réjouissent des économies qu’elles vont pouvoir réaliser sur leurs connexions grâce au regroupement de leurs besoins via des organisations telles que le consortium de largeur de bande (BWC).
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