Wednesday, 8 June 2011

Helping African artists manage their rights globally

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The contribution made by African musicians and their music throughout history is unquestionable. The continent’s musical landscape is rich and contributes not just entertainment value but also a way of sharing tradition and culture. Unfortunately, even today, only a few African artists have been able to make money from the popularity of their music, and most of them struggle to make a living or to get the recognition they deserve. Inefficient rights management systems, difficulties in cross-border licensing and payment, and other challenges, mean that artists frequently don’t earn as much money as they should from their work.

In order to address some of these challenges, the World Intellectual Property Organisation (WIPO), has undertaken a number of initiatives intended to benefit musicians in Africa. Among the initiatives, is a collaboration between WIPO and Google focused on building software that will make it easier, faster, and simpler for musicians and composers in 11 West African countries to get paid for the use of their music worldwide - and help increase their music’s visibility internationally at the same time.

When a broadcaster plays a song on the radio, a movie studio includes that song on a film soundtrack, or a music service streams it to consumers, they need to know who owns the rights to that song and obtain a license. One of the places they might consult to figure out who owns the rights is a collecting society--an organization dedicated to managing rights for composers, musicians and performers. You might need to contact a music publisher, or a record company, or the artists directly. Information on rights can be hard to find, impeding revenue opportunities for artists.

The 11 countries in question -- Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambia, Ghana, Guinea, Mali, Niger, Nigeria, Senegal and Togo -- sought a solution for this problem, and asked WIPO to come up with a solution that would allow information on their music to be more widely shared. With Google as its pro bono technology partner, WIPO will improve its existing rights-management software to do just that.

The aim is to make it easier and more efficient for artists to get paid for their work. Performers, composers, record labels and music publishers will be able to register their music and have that information automatically shared and globally accessible. Current and potential licensees will be able to work out who owns the rights to a work more efficiently, and information about how these licensees are using these works will be immediately available to all these countries’ collection societies, replacing what is often now a manual process of updating various databases.

By working with rights holders and public institutions like WIPO, Google aims to contribute open technology solutions, making it easier for new online services to emerge and for consumers to discover and access creative works. In the case of music in developing countries, this need is especially important: African artists can now reach a global audience and get paid, but only if the rights management information is readily available. This collaboration will considerably help make this happen and we are proud to be helping WIPO in furthering the dissemination of African culture and helping African artists reach listeners around the world.

You can learn more about this project at http://www.wipo.int/pressroom/en/



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Aider les artistes africains à gérer leurs droits dans le monde

L’apport de la musique et des musiciens africains à travers l’histoire est incontestable. Le
répertoire musical riche de ce continent ne constitue pas seulement un divertissement, mais
un moyen de partager ses traditions et sa culture. Malheureusement, même aujourd’hui, peu
d’artistes africains réussissent à gagner de l’argent malgré la popularité de leur musique, et la plupart d’entre eux luttent pour assurer leur subsistance ou obtenir la reconnaissance qu’ils
méritent. Ceci est essentiellement dû à des systèmes de gestion de droits inefficaces et aux
difficultés liées aux contrats de licence et aux paiements internationaux.

Pour tenter de résoudre ces problèmes, l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle
(OMPI)
a pris plusieurs initiatives. Parmi elles, citons une collaboration entre l’OMPI et
Google visant à développer un logiciel qui permettra aux musiciens et compositeurs de 11 pays
d’Afrique occidentale d’être payés plus facilement et plus rapidement pour la diffusion de leur
musique dans le monde et, parallèlement, d’accroître leur visibilité sur la scène internationale.

Quand une station diffuse une chanson à la radio, qu’un studio de cinéma l’intègre à une bande-
son, et qu’un service de musique l’envoie en streaming aux internautes, ils doivent savoir
à qui appartiennent les droits sur cette chanson et obtenir une licence. L’un des organismes
auxquels ils peuvent s’adresser pour le savoir droits est une société de collecte – dédiée à la
gestion des droits d’auteur pour les compositeurs, musiciens et artistes. Il se peut aussi qu’ils doivent contacter un éditeur de musique, une maison de disques ou directement les artistes. Les informations sur les droits peuvent donc être difficiles à trouver, privant de ce fait les artistes d’une source de revenus.

Les 11 pays concernés -- Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal et Togo – ont cherché à résoudre ce problème et demandé à l’OMPI de trouver une solution permettant de mieux partager les informations relatives à leur musique. C’est ainsi que, avec Google comme partenaire technologique pro bono, l’OMPI a décidé d’améliorer son logiciel de gestion de droits existant.

L’objectif est de permettre aux artistes d’être payés plus facilement et plus efficacement pour
leurs œuvres. Artistes, compositeurs, éditeurs de musique et maisons de disque pourront donc
inscrire leur musique et ces informations seront automatiquement partagées et accessibles partout dans le monde. Les détenteurs de licence actuels et potentiels sauront plus aisément qui détient les droits sur une œuvre ; et les informations sur la façon dont ces œuvres sont utilisées par ces derniers seront immédiatement disponibles pour toutes les sociétés de gestion des droits d’auteur des pays concernés. Ceci remplacera la procédure manuelle de mise à jour des bases de données souvent utilisée aujourd’hui.

En collaborant avec les détenteurs de droits et des institutions publiques comme l’OMPI, Google
contribue à ouvrir les solutions technologiques et à faciliter la mise à disposition de nouveaux
services en ligne permettant aux amateurs de découvrir des œuvres créatives et d’y accéder. Ce
besoin est particulièrement important pour la musique dans les pays en développement. En effet,
les artistes africains ne peuvent toucher un public mondial et être payés que si les informations sur leurs droits sont disponibles. Cette collaboration entre Google et l’OMPI les aidera fortement à y parvenir et nous sommes fiers d’aider l’OMPI à promouvoir la diffusion de la culture africaine et de permettre aux artistes de ce continent de se faire entendre des auditeurs du monde entier.

Pour en savoir plus sur ce projet, cliquez sur http://www.wipo.int/pressroom/fr/

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