Friday, 24 June 2011

Encouraging Online Freedom of Expression in Sub-Saharan Africa

En Français

Our mission as a company is to organize the world’s information and make it universally accessible and useful - it is therefore in our interest for free exchange of information to flourish online. As access to online information continues to grow in Africa, and in the aftermath of the recent uprisings in the Middle East and North Africa, we are beginning to see governments crack down on dissent in order to prevent free expression both online and offline. There is a growing need to raise awareness about the complex issues surrounding new technology and social media tools that are used for activism.

These growing concerns led Google to partner with Global Voices and the Committee to Protect Journalists to host journalists and bloggers from over a dozen African countries for a workshop in Johannesburg, South Africa about online freedom of expression. The aim was to give participants an opportunity to share their strategies and best practices for safeguarding free expression and the right to access to information.

The workshop on June 8th and 9th included a number of expert presenters who shared their knowledge with the group. The participants learned about the status of freedom of expression in the region, security risks arising from using technology, and tools and tactics that can be used to mitigate some of the risk. Presenters also shared case studies on covering elections and advocacy campaign tactics, as well as practical tutorials on how to secure information online. Most importantly, the attendees took advantage of the opportunity to get to know each other, compare notes about the political climates under which they operate, and bond over their similar (and often lonely) struggles. For many, it was the first time that they had the chance to meet other journalists and bloggers who work in similar environments across Africa.

The workshop was an eye-opener to all: from learning about just how vulnerable working online can make an individual, to discovering the sheer breadth of online tools that exist to help them do their jobs. During the last workshop session each of the participants stood up and explained how they wanted to move forward, as well their takeaways from the two days. The most telling question that arose more than any other... “So when can we do this again?”

From left to right, Ben Cole from Google, Danny O’Brien from CPJ, 
Georgia Popplewell from Global Voices, Ndesanjo Macha from
Global Voices, Ory Okolloh from Google, and Tom Rhodes from CPJ.



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Favoriser la liberté d’expression en ligne en Afrique subsaharienne

Notre mission, en tant que société, est d’organiser l’information mondiale et de la rendre universellement accessible et utile. Il est donc de notre intérêt que le libre échange des informations sur Internet se développe. Avec l’accès à l’information en ligne, qui continue à gagner du terrain en Afrique, et à la suite des mouvements récents au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la répression des gouvernements à l’encontre des dissidents commence à se faire sentir, visant à restreindre la liberté d’expression à la fois dans les mondes réel et virtuel. Il est donc de plus en plus important d’informer sur les questions complexes liées aux nouvelles technologies et aux outils des médias sociaux utilisés pour l’activisme.

Ces préoccupations grandissantes ont conduit Google à conclure un partenariat avec Global Voices et le Comité de protection des journalistes en vue d’accueillir des journalistes de plus d’une dizaine de pays africains dans le cadre d’un atelier sur la liberté d’expression, à Johannesburg en Afrique du Sud. L’objectif était de donner aux participants l’occasion de partager leurs stratégies et leurs meilleures pratiques pour sauvegarder la liberté d’expression et le droit d’accès à l’information.

Cet atelier, qui s’est déroulé les 8 et 9 juin, a été animé par plusieurs experts qui ont
partagé leurs connaissances avec le groupe. Les participants ont pu découvrir l'état de la liberté d'expression dans la région, les risques en termes de sécurité liés à l’utilisation de la technologie, et les outils et pratiques susceptibles de minimiser ces risques. Les experts ont proposé des études de cas sur les élections, des tutoriels sur la sécurité de l'information en ligne, ainsi que des tactiques pour les campagnes de mobilisation. Plus important encore, les participants ont pu, à cette occasion, faire connaissance, comparer leurs observations sur le climat politique dans lequel ils exercent leur activité et s’associer sur des combats similaires (et souvent isolés). Pour beaucoup, c’était la première fois qu’ils avaient la possibilité de rencontrer d’autres journalistes et blogueurs travaillant dans des contextes similaires en Afrique.

Cet atelier leur a permis de découvrir à quel point le travail en ligne peut rendre une personne vulnérable, mais aussi toute l’étendue de la palette d’outils pour les aider dans leur travail. Au cours de la dernière session, chaque participant s’est levé et a expliqué pourquoi il voulait aller de l’avant et ce qu’il avait retenu de ces deux jours. Une question très révélatrice est revenue plus souvent que les autres: «Quand recommencerons-nous?»

Thursday, 23 June 2011

Mapping with the South Sudan Community

En Français

Following the historic referendum in Southern Sudan, Google, The World Bank, UNOSAT, RCMRD and Satellite Sentinel are co-hosting an event in Nairobi, Kenya on June 30, 2011 to demonstrate the power of mapping and support the building of the world’s soon-to-be-newest independent nation on July 9, 2011. Without basic geospatial information, it is difficult for the government, civil society, development partners, and all stakeholders to evaluate the current needs, target their planning efforts, and mobilize proper resources. At times like these, it is critical to have good maps of roads, settlements, buildings and other services, with both local and official names.

Washington D.C. South Sudan Mapping event, April 28, 2011

This is the second in a series of mapping events. The first one was held at the World Bank Headquarters in Washington, D.C., alongside a concurrent satellite event in Nairobi. More than 90 members of the Sudanese diaspora, along with regional experts from the World Bank, Sudan Institute, Voices for Sudan, The Enough Project and other organizations gathered together to map South Sudan.

The goals of these events are to:
  • Help build a mapping community that will remain engaged in Southern Sudan over time and become self-sufficient
  • Support the innovative use of technology and data for ongoing monitoring and reporting
  • Help support ongoing efforts to build Southern Sudan’s geospatial data, which is critical for a region to achieve shared and inclusive growth
  • Create a mapping community that will pass on their technological knowledge to others in their broader Southern Sudan-related community
To this end, we would like to invite as many members as possible of the Sudanese community - and others who have current local geographic knowledge of the country - to this event. Knowledge of mapping software is not necessary; however, we would prefer attendees be familiar and comfortable with computers.

If you or people you know are interested in attending, please register here by Monday, June 26, 2011

Event details are as follows:

When: June 30, 2011
Where: iHub, 4th Floor, Bishop Magua Building, Ngong Road, Nairobi, Kenya.

For more information please visit the event site.



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Cartographions avec la communauté du Sud-Soudan

Après le référendum historique au Sud-Soudan, Google, La Banque Mondiale, UNOSAT, RCMRD et Satellite Sentinel co-organise un événement de la carte à Nairobi, au Kenya, le 30 juin, 2011. Cet événement aura pour but de démontrer les bénéfices de la carte et de soutenir les efforts cartographiques du Sud-Sudan, cette nation qui célébrera sont indépendence le 9 juillet prochain. Sans des cartes de base locales et detaillées -- indiquant les routes, les villages, les institutions, et autres services publiques -- il est difficile pour les gouvernements, la société civile, partenaires au développement, et toutes les parties prenantes d’évaluer les besoins actuels, cibler les efforts de dévelopment, et mobiliser les ressources appropriées.

Ceci est le deuxième d'une série d'événements de la carte. Le premier a eu lieu au siège de la Banque mondiale à Washington D.C., et parallèlement un événement satellite à Nairobi. Plus de 90 membres de la diaspora soudanaise, ainsi que des experts régionaux de la Banque mondiale, de Sudan Institute, de Voices for Sudan, de The Enough Project et d’autres organismes se sont réunis pour cartographier ce qui deviendra cette année le pays le plus récent au monde: la République du Sud-Soudan.

Le but de ces événements sont les suivants:
  • Supporter le renforcement des capacités d’une communauté de cartographes qui resteront engagés au Sud-Soudan au cours du temps, de façon autonome.
  • Soutien à l'utilisation novatrice de la technologie et des données pour le suivi, l’évaluation et la planification.
  • Aider à la création d’une base géospatiale pour le Sud-Soudan, qui pourra supporter les activités pour un progrès économique, social et environnemental de la société.
  • Créer une communauté de cartographes qui transmettront leurs connaissances de la carte à d'autres usagers et formateurs, pour assurer un effet multiplicateur.
À cette fin, nous aimerions cibler l’invitation à cet événement aux membres de la communauté soudanaise, et à ceux qui ont des connaissances actuelles locales géographique du pays. Si vous êtes intéressés à assister à cet événement, prière de vous inscrire, avant le lundi 26 juin 2011.

Les détails sont ci-dessous:

Quand: 30 juin, 2011
Où: iHub, 4e étage, Evêque Magua bâtiment, Ngong Road, face Uchumi, Nairobi.

Pour plus d'informations s'il vous plaît visitez le site de l'événement.

Monday, 20 June 2011

Making local Public Sector information easier to access

En Français

Many people use search engines like Google to find public information on government and other public sector websites, so it’s important for the webmasters of these websites to ensure that both visitors and search engines are not missing out on the information and services that their websites offer.

Unfortunately, public information is not always easily accessible by search engines. In other words, some webpages may not be discoverable by Google's normal process of following links on the web to find them, hence we’ll find it hard to make them available to Google’s users in search results.

What can webmasters do to help search engines find their webpages? One thing they can do is to adopt the Sitemap protocol, creating lists of the pages on their websites - the Sitemaps - to inform search engines about webpages that may not be discoverable. In Africa we’ve successfully partnered with the National Council for Law Reporting in Kenya and the Agence De l'Informatique de l'Etat in Senegal to support their adoption of the Sitemap protocol.

Following the steps of other government agencies around the world who adopted our Tools for Public Sector Organizations, we’ve achieved some outstanding results:
  • the National Council for Law Reporting team has brought online a database of court cases of nearly twenty two thousands webpages, creating and submitting Sitemaps of webpages of all Kenyan court cases since 2004;
  • the Agence De l'Informatique de l'Etat in Senegal has supported the creation and submission of Sitemaps for over five thousands webpages across a variety of public sector websites.
Moreover, in the case of the National Council for Law Reporting, webpages are now easier to access not just for search engines, but also for users, thanks to how the webmasters redesigned the HTML site maps on their website, making it easier to browse for all court cases online.

If you are a webmaster, you may want to do the same - making your webpages easier to find is always a good idea! If your website offers government and public sector information we have a lot of information, answers to the most frequently asked questions and free Webmaster Tools to help you do that; and don’t forget to visit our Webmaster Help Forum for any questions.



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Faciliter l'accès aux informations publiques locales

Nombreux sont ceux qui utilisent des moteurs de recherche comme Google pour rechercher des
informations publiques sur des sites Internet gouvernementaux et publics. Il est donc important
que les webmasters de ces sites veillent à ce que les visiteurs et les moteurs de recherche puissent effectivement consulter les informations et les services proposés par leurs sites Internet.

Malheureusement, les informations publiques ne sont pas toujours facilement accessibles par les
moteurs de recherche. En d’autres termes, certaines pages Internet peuvent ne pas être détectées
par le processus normal de Google qui consiste à suivre des liens sur Internet , il est donc
difficile pour nous de les proposer aux utilisateurs Google dans les résultats de recherche.

Que peuvent faire les webmasters pour aider les moteurs de recherche à trouver leurs pages
Internet? Ils peuvent par exemple adopter le protocole Sitemap, afin de créer des listes des pages contenues sur leurs sites Internet - les sitemaps - afin d’informer les moteurs de recherche de l’existence de leurs pages Internet susceptibles de ne pas être détectées. En Afrique, nous avons conclu des partenariats avec le National Council for Law Reporting au Kenya et l’Agence De l’Informatique de l’Etat au Sénégal afin de les accompagner dans l’adoption du protocole sitemap.

À l’instar d’autres agences gouvernementales dans le monde qui ont adopté nos Outils destinés
aux organisations du secteur public
, nous avons obtenu d’excellents résultats:
  • l’équipe du National Council for Law Reporting a mis en ligne une base de données de procès de près de vingt-deux mille pages, en créant et en soumettant les sitemaps des pages de l’ensemble des procès kenyans depuis 2004;
  • l’Agence De l’Informatique de l’État au Sénégal a accompagné la création et la soumission de sitemaps pour plus de cinq mille pages concernant différents sites Internet du secteur public.
Qui plus est, dans le cas de la National Council for Law Reporting, les pages sont désormais plus facilement accessibles, non seulement pour les moteurs de recherche, mais également pour les utilisateurs, grâce à la manière dont les webmasters ont repensé les plans de site HTML sur leur site Internet, facilitant ainsi la navigation pour l’ensemble des procès.

Si vous êtes webmaster, peut-être souhaiterez-vous faire la même chose - faciliter l’accès à
vos pages Internet est toujours une bonne idée!
Si votre site Internet propose des informations gouvernementales et publiques nous mettons à votre disposition de nombreuses informations, des
réponses aux questions les plus fréquentes
et des Outils pour le Webmaster gratuits pour vous aider; n’oubliez pas de visiter notre Forum d’aide pour les Webmasters pour toutes questions.

Wednesday, 15 June 2011

Go Doodle Ghana!

En Français

At Google we work hard to bring the Internet closer to our users. We also love to encourage and celebrate the creativity of young people. Doodle4Google is a great way to achieve this. This year, over 700 submissions from over 50 schools were an amazing display of the imagination of young people in Ghana about what Ghana represents to them.

We hope that today (Wednesday 15th June), when we feature the winning Doodle from the 9 - 11 year old category, and tomorrow (Thursday 16th June), featuring the winning Doodle from the 12 - 14 year old category on google.com.gh, Ghanaians will enjoy these amazing doodles that creatively capture what is special and unique about Ghana in the eyes of our youth.

On June 11th, Marvels Mini Golf course in Dzorwulu, Accra was the venue for hosting the 80 top-performing doodlers in this years Doodle4Google “My Ghana” competition. The kids arrived with a great sense of excitement and anticipation in advance of the announcement of this year’s winners. They had loads of fun with new friends, learning origami and mini golf skills with the team from the Kokrobitey Institute. Our special guest Kwaku Sintim Misa (KSM) shared inspiring words on the importance of education and dreaming big, whilst a performance from “2 Puff”, got everyone dancing with their fun dance moves.


The high quality of all the doodles submitted made choosing our winners no easy task! With a great big African drum roll, we unveiled the winning Doodles by Nil Carreras Del Peso from the French School and Nana Abena Asabea Ametepe from Golden Age School.

Nil, aged 11, named his doodle “Traditional Ghana”, a blend of Ghana’s rich culture, from our Gye Nyame symbol, coconut trees, beads, village huts and flag. Nana who is 12, named her doodle “Home Sweet Home”, a popular saying in Ghana used on shops, buses, and on what used to be a popular means of public transportation, our “tro-tros”. Her doodle is an amazing watercolour painting capturing a traditional village scene with two women carrying water pots on their heads.

The winners also received a Kindle loaded with great books including “Voice in the Forest” by Efua T. Sutherland and “The Days” by Ama Ata-Aidoo and a laptop respectively. In addition, the schools of both winners received a USD 2,000 technology grant.

For all of us at Google, this year’s competition has been an incredible insight into the creative minds of young people. We hope you enjoy their doodles as much as we have! Congratulations again to Nil and Nana Abena!



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Allez les Doodles Ghana!

Chez Google nous faisons tout pour rapprocher Internet de nos utilisateurs. Nous souhaitons également encourager et récompenser la créativité des jeunes. Doodle4Google constitue à cet égard un moyen idéal. Cette année, quelque 700 propositions de plus de 50 écoles ont montré la formidable imagination des jeunes Ghanéens lorsqu’il s’agit d’illustrer ce que ce pays représente à leurs yeux.

Nous savons que nos utilisateurs sont impatients de découvrir les Doodles qui célèbrent anniversaires et événements marquants dans le monde entier et nous espérons qu’aujourd’hui (mercredi 15 juin), lorsque nous mettrons en ligne le Doodle gagnant du concours des 9-11 ans, et demain (jeudi 16 juin), le Doodle lauréat de la catégorie des 12-14 ans sur google.com.gh, les Ghanéens apprécieront ces magnifiques Doodles qui illustrent de manière créative la spécificité du Ghana aux yeux de notre jeunesse.

Le 11 juin, le parcours Marvels Mini Golf course de Dzorwulu, à Accra a accueilli les 80 meilleurs « Doodlers » du concours de cette année, intitulé Doodle4Google “My Ghana”. À leur arrivée, les enfants étaient très impatients avant l’annonce des gagnants de cette année. Ils se sont beaucoup amusés en compagnie de leurs nouveaux amis entre les ateliers d’origami et les séances de mini-golf avec l’équipe du Kokrobitey Institute. Dans un discours mobilisateur, notre invité d’honneur Kwaku Sintim Misa (KSM) a parlé de l’importance de l’éducation et de rêver en grand, tandis que la présence sur scène de “2 Puff”, a fait danser tout le monde sur des pas de danse endiablés.

Compte tenu de la grande qualité de tous les Doodles présentés, le choix des gagnants n’a pas été chose aisée ! Au rythme du tambour africain, nous avons dévoilé les Doodles gagnants: celui de Nil Carreras del Peso de l’École française et celui de Nana Abena Asabea Ametepe de la Golden Age School.

Nil, 11 ans, a intitulé son Doodle «Traditional Ghana» (le Ghana traditionnel), mélange de la richesse de la culture ghanéenne associant notre symbole le Gye Nyame, les cocotiers, les perles, les huttes de nos villages et notre drapeau. Nana, âgée de 12 ans, a appelé son Doodle «Home Sweet Home», expression courante au Ghana que l’on peut voir sur les devantures des magasins, les bus et sur nos « tro-tros », qui constituaient autrefois autrefois un moyen de transport très populaire. Son Doodle est une magnifique aquarelle représentant une scène de village traditionnelle avec deux femmes transportant des jarres d’eau sur la tête.

Les gagnants ont également reçu un Kindle avec de superbes livres comme Voice in the Forest d’Efua T. Sutherland et The Days d’Ama Ata-Aidoo ainsi qu’un ordinateur portable chacun. Par ailleurs, les écoles des deux gagnants ont reçu une bourse technologique de 2000 USD.

Chez Google, pour chacun d’entre nous, le concours de cette année nous a permis de découvrir la formidable richesse créative des jeunes. Nous espérons que comme nous, vous apprécierez leurs Doodles! Encore toutes nos félicitations à Nil et Nana Abena!

Wednesday, 8 June 2011

Helping African artists manage their rights globally

En Français

The contribution made by African musicians and their music throughout history is unquestionable. The continent’s musical landscape is rich and contributes not just entertainment value but also a way of sharing tradition and culture. Unfortunately, even today, only a few African artists have been able to make money from the popularity of their music, and most of them struggle to make a living or to get the recognition they deserve. Inefficient rights management systems, difficulties in cross-border licensing and payment, and other challenges, mean that artists frequently don’t earn as much money as they should from their work.

In order to address some of these challenges, the World Intellectual Property Organisation (WIPO), has undertaken a number of initiatives intended to benefit musicians in Africa. Among the initiatives, is a collaboration between WIPO and Google focused on building software that will make it easier, faster, and simpler for musicians and composers in 11 West African countries to get paid for the use of their music worldwide - and help increase their music’s visibility internationally at the same time.

When a broadcaster plays a song on the radio, a movie studio includes that song on a film soundtrack, or a music service streams it to consumers, they need to know who owns the rights to that song and obtain a license. One of the places they might consult to figure out who owns the rights is a collecting society--an organization dedicated to managing rights for composers, musicians and performers. You might need to contact a music publisher, or a record company, or the artists directly. Information on rights can be hard to find, impeding revenue opportunities for artists.

The 11 countries in question -- Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambia, Ghana, Guinea, Mali, Niger, Nigeria, Senegal and Togo -- sought a solution for this problem, and asked WIPO to come up with a solution that would allow information on their music to be more widely shared. With Google as its pro bono technology partner, WIPO will improve its existing rights-management software to do just that.

The aim is to make it easier and more efficient for artists to get paid for their work. Performers, composers, record labels and music publishers will be able to register their music and have that information automatically shared and globally accessible. Current and potential licensees will be able to work out who owns the rights to a work more efficiently, and information about how these licensees are using these works will be immediately available to all these countries’ collection societies, replacing what is often now a manual process of updating various databases.

By working with rights holders and public institutions like WIPO, Google aims to contribute open technology solutions, making it easier for new online services to emerge and for consumers to discover and access creative works. In the case of music in developing countries, this need is especially important: African artists can now reach a global audience and get paid, but only if the rights management information is readily available. This collaboration will considerably help make this happen and we are proud to be helping WIPO in furthering the dissemination of African culture and helping African artists reach listeners around the world.

You can learn more about this project at http://www.wipo.int/pressroom/en/



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Aider les artistes africains à gérer leurs droits dans le monde

L’apport de la musique et des musiciens africains à travers l’histoire est incontestable. Le
répertoire musical riche de ce continent ne constitue pas seulement un divertissement, mais
un moyen de partager ses traditions et sa culture. Malheureusement, même aujourd’hui, peu
d’artistes africains réussissent à gagner de l’argent malgré la popularité de leur musique, et la plupart d’entre eux luttent pour assurer leur subsistance ou obtenir la reconnaissance qu’ils
méritent. Ceci est essentiellement dû à des systèmes de gestion de droits inefficaces et aux
difficultés liées aux contrats de licence et aux paiements internationaux.

Pour tenter de résoudre ces problèmes, l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle
(OMPI)
a pris plusieurs initiatives. Parmi elles, citons une collaboration entre l’OMPI et
Google visant à développer un logiciel qui permettra aux musiciens et compositeurs de 11 pays
d’Afrique occidentale d’être payés plus facilement et plus rapidement pour la diffusion de leur
musique dans le monde et, parallèlement, d’accroître leur visibilité sur la scène internationale.

Quand une station diffuse une chanson à la radio, qu’un studio de cinéma l’intègre à une bande-
son, et qu’un service de musique l’envoie en streaming aux internautes, ils doivent savoir
à qui appartiennent les droits sur cette chanson et obtenir une licence. L’un des organismes
auxquels ils peuvent s’adresser pour le savoir droits est une société de collecte – dédiée à la
gestion des droits d’auteur pour les compositeurs, musiciens et artistes. Il se peut aussi qu’ils doivent contacter un éditeur de musique, une maison de disques ou directement les artistes. Les informations sur les droits peuvent donc être difficiles à trouver, privant de ce fait les artistes d’une source de revenus.

Les 11 pays concernés -- Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal et Togo – ont cherché à résoudre ce problème et demandé à l’OMPI de trouver une solution permettant de mieux partager les informations relatives à leur musique. C’est ainsi que, avec Google comme partenaire technologique pro bono, l’OMPI a décidé d’améliorer son logiciel de gestion de droits existant.

L’objectif est de permettre aux artistes d’être payés plus facilement et plus efficacement pour
leurs œuvres. Artistes, compositeurs, éditeurs de musique et maisons de disque pourront donc
inscrire leur musique et ces informations seront automatiquement partagées et accessibles partout dans le monde. Les détenteurs de licence actuels et potentiels sauront plus aisément qui détient les droits sur une œuvre ; et les informations sur la façon dont ces œuvres sont utilisées par ces derniers seront immédiatement disponibles pour toutes les sociétés de gestion des droits d’auteur des pays concernés. Ceci remplacera la procédure manuelle de mise à jour des bases de données souvent utilisée aujourd’hui.

En collaborant avec les détenteurs de droits et des institutions publiques comme l’OMPI, Google
contribue à ouvrir les solutions technologiques et à faciliter la mise à disposition de nouveaux
services en ligne permettant aux amateurs de découvrir des œuvres créatives et d’y accéder. Ce
besoin est particulièrement important pour la musique dans les pays en développement. En effet,
les artistes africains ne peuvent toucher un public mondial et être payés que si les informations sur leurs droits sont disponibles. Cette collaboration entre Google et l’OMPI les aidera fortement à y parvenir et nous sommes fiers d’aider l’OMPI à promouvoir la diffusion de la culture africaine et de permettre aux artistes de ce continent de se faire entendre des auditeurs du monde entier.

Pour en savoir plus sur ce projet, cliquez sur http://www.wipo.int/pressroom/fr/

Friday, 3 June 2011

Somalia gets a Search domain

En Français

For many, the first things that come to mind when thinking about Somalia are corruption, failed state, pirates, and in some cases, poetry & music. Little is said about the incredible demand for telecommunication services and Internet access in Somalia and throughout the diaspora.

Today, we thrilled to announce that Somali users now have a gateway to the world’s information through their own country domain, www.google.so .

Local domains are a first step towards making the web more accessible and relevant for people around the world. The new domain will help people in Somalia and find locally relevant information, faster.


Google.so will also make it easier for Somali users to access search in their preferred languages - Arabic English, and Somali. Somali is an important African language: beyond its national use in Somalia and Somaliland, it is one of the 5 major languages in Ethiopia, and one of the two languages of Djibouti. It is also spoken in northern Kenya and increasingly in Nairobi.


As part of the Google Africa community translation program, the Somali language interface was translated entirely by volunteers and polished by a passionate group of native speakers, language specialists & journalists in Eastleigh estate in Nairobi, fondly referred to as ‘little Mogadishu’. We wish to congratulate them for putting their language on the map.



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Un nom de domaine pour la recherche pour la Somalie

La première chose qui vient généralement à l’esprit quand on pense à la Somalie, c’est la
corruption, un etat en déliquescence, les pirates et parfois la poésie et la musique. Mais on
parle très peu de la demande incroyable pour les services de télécommunications et l'accès à
Internet qui existe dans ce pays et au sein de la diaspora somalienne.

Aujourd’hui, nous sommes ravis d’annoncer que les utilisateurs somaliens disposent désormais d'une passerelle vers les informations mondiales via le nom de domaine pour leur pays www.google.so .

Les noms de domaine nationaux sont une première étape qui rend le Web plus accessible et intéressant pour les personnes à travers le monde. Ce nouveau nom permettra aux Somaliens de trouver plus rapidement des informations utiles au plan local.

Google.so leur facilitera aussi l’accès à la recherche dans leurs langues favorites: arabe,
anglais et somali. Le somali est une langue importante en Afrique. Au-delà de son utilisation
en Somalie et en Somaliland, c’est l’une des cinq langues principales de l’Éthiopie et l’une des
deux langues de Djibouti. Il est aussi parlé dans le nord du Kenya et de plus en plus à Nairobi.

Dans le cadre du programme de traduction de la communauté Google Afrique, l’interface en somali a été entièrement traduite par des bénévoles et affinée par un groupe d’utilisateurs dont le somali est la langue maternelle, de linguistes et de journalistes passionnés résidant dans le
quartier d’Eastleigh à Nairobi, surnommé aujourd’hui «petit Mogadiscio». Nous tenons à les
féliciter pour avoir affiché leur langue sur la carte.