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Last Wednesday October 15th was Blog Action Day, an annual event that rallies blogs around the world to post about a common cause. This year's issue up for discussion is poverty, so we wanted to take a look at the relationship between access to information and social and economic development. The right information at the right time in the hands of people has enormous power. As someone who works for Google, I see evidence of this everyday as people search and find information they need to create knowledge, grow their business, or access essential services. But that applies primarily to the rich world, where economies are built on knowledge and presume access to information. What about the poor and developing countries where people are offline more than online? How do they benefit from the power of information?
In much of Sub-Saharan Africa, for example, rates of economic growth over the last decade have exceeded 5% every year. Despite this trend, poverty in many countries has remained constant. In Kenya, for example, the official poverty rate was 48% in 1981. According to the Kenya Poverty and Inequality Assessment released by the World Bank this year, 17 million Kenyans or 47% of the population were unable to meet the costs of food sufficient to fulfill basic daily caloric requirements. The vast majority of these people live in rural areas and have even less access to the information that impacts their daily life. Data on water quality, education and health budgets, and agricultural prices are nearly impossible to access.
Despite hundreds of millions of dollars spent each year on providing basic public services like primary education, health, water, and sanitation to poor communities, poverty in much of Sub-Saharan Africa persists. Where does this money go, who gets it, and what are the results of the resources invested? That’s where we find a big black hole of information and a lack of basic accountability. How do inputs (dollars spent) turn into outputs (schools, clinics, and wells), and, more importantly, how do outputs translate into results (literate and healthy children, clean water, etc.)?
We simply don’t know the answers to most of these basic questions. But what if we could? What if a mother could find out how much money was budgeted for her daughter's school each year and how much of it was received? What if she and other parents could report how often teachers are absent from school or whether health clinics have the medicines they are supposed to carry? What if citizens could access and report on basic information to determine value for money as tax payers?
The work of SODNET in Kenya is illustrative. They are developing a simple budget-tracking tool that allows citizens to track the allocation, use, and ultimate result of government funds earmarked for infrastructure projects in their districts. The tool is intended to create transparency in the use of tax revenues and answer the simple question: Are resources reaching their intended beneficiaries? Using tools like maps, they are able to overlay information that begins to tell a compelling story.
Google.org’s role, through our partners in East Africa and India, is to support, catalyze, and widely disseminate this kind of information to public, private, and civil society stakeholders that can use it to see more clearly what’s working, what’s broken and what are potential solutions. Leveraging platforms like Google Earth and Google Maps can help organizations disseminate their content widely and let people see and understand what was once invisible. Once information is visible, widely known, and easy to understand, we are betting that governments and citizens will pay more attention to leakages in the service delivery pipeline and feel empowered to propose solutions.
You can’t change what you can’t see. The power to know plus the power to act on what you know is the surest way to achieve positive social change from the bottom up. And when we consider the magnitude of resources invested in delivering public services each year, a 10% improvement globally would exceed the value of all foreign aid. We believe that is a bet worth making.
Posted by Aleem Walji, Head of Global Development Initiatives, Google.org
Cross-posted from the Google.org blog, Wednesday October 15th, 2008
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Pauvreté de l'Information
Mercredi dernier, le 15 Octobre, a été le Jour d'Action des Blogs, un évènement annuel qui rallie les blogs du monde entier pour une cause commune. Le sujet de cette année est la pauvreté, nous avons donc souhaité observer la relation entre l'accès à l'information et le développement social et économique. La bonne information au bon moment ouvre d'incroyables perspectives aux individus. En tant qu'employé Google, je constate ceci au quotidien quand les gens recherchent et obtiennent l'information dont ils ont besoin pour créer de la connaissance, des affaires, ou accéder à des services essentiels. Mais cela s'applique essentiellement au monde riche, là-même où l'économie est basée sur la connaissance et sous-entend l'accès à l'information. Qu'en est-il des pays en voie de développement où les habitants sont plus souvent déconnectés qu'en ligne ? Comment tirent-ils profit de la puissance de l'information?
Dans la majorité de l'Afrique Sub-saharienne, par exemple, le taux de croissance économique a dépassé les 5% par an au cours de cette dernière décennie. Malgré cette tendance, la pauvreté est restée constante dans plusieurs pays. Au Kenya par exemple, le taux officiel de pauvreté en 1981 était de 48%. D'après le Rapport sur la Pauvreté et l'Inégalité au Kenya diffusé par la Banque Mondiale cette année, 17 Millions de Kenyans (soit 47% de la population) étaient dans l'incapacité d'accéder à la nourriture nécessaire aux besoins énergétiques quotidiens. La grande majorité de ces personnes vivent dans les zones rurales et ont encore moins d'accès à l'information qui affecte leur vie quotidienne. Les données sur la qualité de l'eau, l'éducation et les budgets de santé, les prix des produits de l'agriculture sont quasiment impossibles à obtenir.
Malgré des centaines de millions de dollars dépensés chaque année pour fournir des services publics basiques tels que éducation, santé, eau, et hygiène aux communautés pauvres, la pauvreté persiste dans la majorité de l'Afrique Sub-saharienne. Où va cet argent, qui en bénéficie, et quels sont les résultats de ces ressources investies ? C'est là que nous faisons face à un veritable « trou noir » de l'information, et le manque de responsabilité basique. Comment les subventions (dollars dépensés) sont transformés en actions concrètes (écoles, cliniques, et biens), et, plus important encore, comment ces actions se traduisent en résultats (enfants instruits et en pleine santé, eau potable, etc.) ?
Nous n'avons simplement aucune réponse à la plupart de ces simples questions. Mais qu'en serait-il si nous pouvions ? Qu'adviendrait-il si une mère savait combien d'argent a été budgétisé pour la scolarité annuelle de sa fille, et quelle part réelle a été perçue ? Et si elle et d'autres parents pouvaient rapporter l'absentéisme des professeurs des écoles ou si les cliniques ont effectivement les médicaments qu'on est censé y trouver ? Ou encore si les citoyens pouvaient accéder et rapporter aux informations de base pour déterminer la valeur de l'argent en tant que contribuable ?
Le travail de SODNET au Kenya en est un parfait exemple. Ils développent un outil simple de gestion budgétaire qui permet aux citoyens de suivre l'attribution, utilisation et résultat final des fonds gouvernementaux affectés à des projets d'infrastructure dans leurs départements. Cet outil est conçu pour apporter la transparence sur l'exploitation des revenus fiscaux et répondre à la simple question suivante : Est-ce que les ressources allouées atteignent bien les destinataires prévus ? L'utilisation d'outils à base de cartes, auxquelles ils superposent de l'information raconte une histoire très instructive.
Le rôle de Google.org, au travers de nos partenaires en Afrique de l'Est et en Inde, est de supporter, catalyser, et distribuer largement ce type d'information au organismes publics ou privés qui pourront l'utiliser pour mieux identifier ce qui fonctionne, de ce qui ne fonctionne pas ainsi que des éventuelles solutions. Exploiter des plateformes telles que Google Earth et Google Maps peut aider les organisations à diffuser largement leur contenu et permettre aux gens de visualiser et comprendre ce qui était auparavant indisponible. Une fois l'information disponible, largement répandue, et facile à comprendre, nous parions que les gouvernements et citoyens seront plus attentifs aux fuites dans les canaux de distribution de services, et auront le sentiment d'être responsable pour proposer des solutions.
Vous ne pouvez changer ce que vous ne voyez pas. La force du savoir combinée à celle de l'action est la méthode la plus sûre d'apporter des changements sociaux bénéfiques à tous. Et lorsque nous considérons la magnitude des moyens investis dans les services publics chaque année, une amélioration globale de 10% dépasserait la valeur de toutes les aides provenant de l'étranger. Nous croyons que c'est un pari qui mérite d'être lancé.
Posté par Aleem Walji, Head of Global Development Initiatives, Google.org
Initialement posté sur le blog google.org, 15 octobre 2008
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