Monday 27 July 2009

How volunteer translators impact local communities: A Ugandan case study

En Français

This week, we excitedly launch yet another indigenous African language interface for Google Web Search:

Uganda gets Luganda (in addition to Kiswahili)

The Luganda interface and
those launched in early July are the first examples of a new volunteer translation model at work. Google 'partner' volunteers mobilize language enthusiasts on the ground towards the translation effort, relying only on Google Africa team to facilitate offline work and events. These groups will self-organize and vet the translations themselves.

Beyond the productivity gains and broadened access to Search, I have found this volunteer translation model to be vastly rewarding for participants and their communities. But don't take my word for it! I leave you the insights of three of the partner volunteers who made the Luganda user interface happen - Jonathan Gosier of the
Appfrica Labs team, and Nabireeba James and James Olweny of Makerere University.



Why did you take part in this?

Jonathan Gosier: Appfrica Labs has done a great deal of work in the localization of software. It’s our goal to make sure that information is accessible to all. It was an honor to contribute to something that we know will reach millions across the country and world through Google.co.ug.

Nabireeba James: Being a Google volunteer and translating the interface to our local language will encourage the people who normally fear using computers (regarding them as for educated people only) to take a greater interest in them.

James Olweny: I believe in Language and Culture, as one of the areas in which a nation is supposed to develop (Intellectualization). I believe this will help many people out there, whose limitation has been English, to positively contribute to the society and to enable them to benefit from a wealth of information that they have not lately been able to access. This is also a way to give back, to the society that raised me, what belongs to it.

What was your involvement? How did you get it done?

Jonathan Gosier: Emmanuel Oluka is quickly becoming an expert on translation and localization of software into Luganda - He leapt at the opportunity to contribute to Google’s efforts. He organized a team within our office and took the leadership role. Under his guidance, the work was segmented and he and his co-workers set individual milestones to make sure we always met the deadlines.

James Olweny: I was one of the translators, translating the source strings from English to Luganda. Also working with a team, I helped encourage the others to keep working while monitoring our progress to ensure the success of this project.

What impact do you see this having in Uganda?

Jonathan Gosier: Localization is important because it reduces yet another barrier for entry to people who don’t have access to advanced education or exposure to computers. Hopefully this will help those people embrace the web and information technology. Also, many African languages are spoken, and have only recently become written. As Africa moves into the future with the rest of the world, it’s critical that its history and languages are preserved by its people. We’re really passionate about that and it’s one of the main reasons why our tech blog
Appfrica.net is published in Luganda as well as other African languages.

James Olweny: Like I said before, many people are going to access information in a way they perceive it best, that is in Luganda, this will in turn make them more productive and also help intellectualize the Language. Some people may wonder if someone will want to access the internet in Luganda, but currently the second most read newspaper in Uganda is
Bukedde, a local Luganda newspaper.


Jonathan, Nabireeba & James go on to speak about their involvement, projected impact & why others should take part. See the full interview
here.



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Des traducteurs volontaires changent la vie des collectivités locales : étude de cas en Ouganda

Cette semaine, nous avons encore une fois le plaisir de lancer une interface pour Google Web Search dans une nouvelle langue africaine :

Google Ouganda est désormais accessible en Luganda (en plus du Kiswahili)

L'interface en luganda et
d'autres qui ont été lancées au début du mois de juillet sont les premiers exemples d'un nouveau modèle de traduction s'appuyant sur des bénévoles. Ce programme permet à des "partenaires volontaires" de mobiliser sur le terrain des bénévoles passionnés de langue pour effectuer le travail de traduction, avec le soutien de l'équipe africaine de Google qui facilite la partie du travail hors ligne et organise les événements. Ces groupes de bénévoles s'organisent même pour vérifier et valider les traductions.

Au-delà des gains de productivité et de l'élargissement de l'accès au moteur de recherche, j'ai découvert dans ce modèle de bénévolat une expérience enrichissante pour les participants et pour leur communauté. Mais vous n'êtes pas obligé de me croire sur parole ; voyez ce qu'en disent trois bénévoles qui ont participé à la traduction de l'interface en Luganda : Nabireeba James et James Olweny de
l'Université de Makerere, et Jonathan Gosier de l'équipe Appfrica Labs.


Pourquoi avez-vous participé à ce travail ?

Jonathan Gosier : Appfrica Labs a beaucoup travaillé à la localisation de logiciels. Notre objectif est de faire en sorte que l'information soit accessible à tous. Cela a été un honneur de contribuer à quelque chose qui permettra, par le biais de Google.co.ug, d'atteindre des millions de personnes à travers le pays mais aussi partout dans le monde.

Nabireeba James : Être bénévole Google et participer à la traduction de l'interface dans notre langue locale, c'est encourager les gens qui ont normalement peur des ordinateurs (qu'ils croient réservés aux personnes éduquées) et les amener à s'y intéresser.

James Olweny : Je crois en la langue et la culture comme domaines dans lesquels un pays doit se développer (intellectualisation). Je crois que cela va aider beaucoup de gens là-bas, jusqu'ici limités par l'anglais, à contribuer positivement à la société et leur permettre de bénéficier d'une mine d'informations à laquelle ils n'étaient pas en mesure d'accéder. C'est aussi un moyen de donner en retour à la société qui m'a vu grandir, ce qui lui revient.

Quelle a été votre participation? Comment avez-vous pu le faire ?

Jonathan Gosier : Emmanuel Oluka est en train de devenir rapidement un expert en traduction et localisation de logiciels en Luganda. Il a sauté sur l'occasion de contribuer aux efforts de Google. Il a organisé une équipe au sein de notre bureau et a pris le rôle de leader. Sous sa direction, le travail a été réparti, et lui et ses collègues ont défini des étapes pour s'assurer que nous respections toujours les délais.

James Olweny : Je suis l'un des traducteurs ayant participé à la traduction, de l'anglais vers le luganda, des chaînes d'interface. Travaillant également en équipe, j'ai contribué à encourager les autres à avancer, tout en surveillant les progrès réalisés pour assurer le succès de ce projet.

Quel impact attendez vous de de ce travail en Ouganda ?

Jonathan Gosier : La localisation est importante, car elle permet de lever un obstacle de plus pour les personnes qui n'ont pas accès à une formation supérieure ou l'expérience des ordinateurs. Nous espérons que cela va aider les gens à accepter le Web et les technologies de l'information. En outre, de nombreuses langues africaines sont parlées, et n'ont que récemment acquis une écriture. Alors que l'Afrique s'engage dans l'avenir avec le reste du monde, il est essentiel que son histoire et ses langues soient conservées par ses habitants. Nous sommes vraiment passionnés par ce sujet et c'est l'une des principales raisons pour lesquelles notre blog technologique
Appfrica.net est publié en luganda, ainsi que dans d'autres langues africaines.

James Olweny : Comme je l'ai déjà dit, beaucoup de gens vont avoir accès à l'information sous une forme où ils la comprennent mieux, qui est en luganda. Cela les rendra en retour plus productifs et contribuera également à intellectualiser la langue. Certaines personnes se demanderont certainement si des gens veulent vraiment utiliser Internet en luganda, mais actuellement le deuxième journal le plus lu en Ouganda est
Bukedde, un journal local rédigé en luganda.


Dans la suite de cette interview, Jonathan, Nabireeba et James parlent en détail de leur participation, de l'impact attendu et des raisons pour lesquelles d'autres devraient les rejoindre. Voir l'intégralité de l'interview
ici.

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