En FrançaisThe Quiet Engine Driving the South African Economy
When people think about South Africa’s economy, usually the first sectors that comes to mind are mining and agriculture. But what about the less visible sectors? What role do they play? Together with World Wide Worx, we were particularly interested in the technology sector and the contribution the Internet is making to South Africa’s economy. The resulting study, released this week, showed that the Internet is actually the ‘quiet engine’ that is driving the South African economy. Whilst South Africa hasn’t yet fully embraced the Internet, the sector contributes up to 2% (or $7.1 billion/R59-billion) of the country’s GDP.
By way of comparison, the Internet economy is comparable to sectors such as Agriculture (2.1%) and Utilities - Electricity, Gas and Water (2.6%). What we find especially exciting is that the Internet economy is expected to grow faster than the offline economy, and this figure could reach R79-billion (or 2.5% of GDP) by 2015.
Who will benefit from the growth of the internet economy in South Africa? The WWW study found that SMEs (small to medium enterprises) will benefit the most, not major IT companies.
The research shows, for example, that SMEs with a website are far more likely to be highly profitable than those without. SMEs with a website are almost 3 times more profitable than those without. Further, approximately 20% of all small businesses surveyed revealed that they would not be able to survive without an online presence. With SMEs accounting for about 7.8-million jobs in the country, this means as many as 1.56-million jobs would be in jeopardy if not for the Internet.
We think the ‘quiet engine’ could still be bigger and louder: that is, we’d like to see more South Africans online. About 17% of the population is currently online with only about 2% having access to fixed-line broadband. A much higher percentage are getting online via their phones, and this figure is expected to shoot up in 2013, as smartphone sales rise rapidly. However, South Africa still lags significantly behind some of the the biggest Internet user bases of Africa, such as Kenya (25%), Egypt (26%), Nigeria (29%) and Morocco (49%).
The Internet Matters report encourages South Africa to put the Internet at the heart of its policymaking in order to remain competitive on the global stage. Some of the ways the government could do this include: investing in broadband infrastructure and putting in place policies to enable last-mile access by the private sector; unblocking regulatory challenges around right of way permits; taking a proactive approach with regards to reallocating unused spectrum; and making e-governance a reality by putting government services online; encouraging SMEs to have a strong presence online. We hope that this report will encourage both government and the private sector to take bold steps towards ensuring universal broadband access by 2020 as per government targets.
Steps like these ensure that the economic benefits of the Internet are enjoyed sooner rather than later, and by many rather than a few.
You can download a copy of the report at http://www.internetmatters.co.za/.
Posted by Fortune Mgwili-Sibanda, Public Policy Manager, South Africa
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Le moteur silencieux de l’economie Sud-AfricaineLorsque les gens pensent à l’économie Sud-Africaine, la première chose qui leur vient à l’esprit sont le secteur minier et l’agriculture. Mais qu'en est-il des secteurs moins visibles? Quel rôle jouent-ils? En collaboration avec World Wide Worx, nous nous sommes particulièrement intéressés au secteur de la technologie et la contribution de l'Internet à l'économie en Afrique du Sud. L'étude qui en résulte publiée cette semaine, a montré que l'Internet est en fait le « moteur silencieux » derrière l'économie sud-africaine. Même si l'Afrique du Sud n'a pas encore pleinement adopté l'Internet, le secteur contribue à hauteur de 2% (soit 7,1 milliards de dollars us/ 59 milliards de rands) du PIB du pays.
A titre de comparaison, les chiffres de l'Internet sont comparables aux secteurs tels que l'agriculture (2,1%) et les services publics - électricité, gaz et eau (2,6%). Ce que nous trouvons particulièrement intéressant, c'est que ces chiffres devraient augmenter encore plus vite que ceux de l'économie traditionnelle, et ils pourraient atteindre 79 milliards de rands (soit 2,5% du PIB) d'ici 2015. Les secteurs manufacturiers et miniers, d'autre part, ont tous les deux enregistré un taux de croissance négatif d'environ 1,9% et 17,4% respectivement en 2011.
Qui va bénéficier de la croissance d‘Internet en Afrique du Sud? L'étude de WWW a révélé que les PME (petites et moyennes entreprises) bénéficieront le plus et non les grandes entreprises de TIC. Les recherches montrent, par exemple, que les PME ayant un site Web ont beaucoup plus de chance d’être rentables que les autres. Les PME avec un site Web sont presque 3 fois plus rentables que les autres. De plus, environ 20% de l'ensemble des petites entreprises interrogées ont révélé qu'elles ne seraient pas en mesure de survivre sans une présence en ligne. Avec 7,8 millions d’emplois générés par les PMEs dans le pays, au moins 1,56 millions d'emplois seraient en danger sans internet.
Nous pensons que le «moteur silencieux» pourrait encore être plus grand et plus puissant, en d’autres mots, nous aimerions voir plus de Sud-Africains en ligne. Environ 17% de la population est actuellement en ligne et seuls environ 2% ont accès à la téléphonie fixe haut débit. Un nombre plus élevé est en ligne grâce aux téléphones, et ce chiffre devrait augmenter de manière significative en 2013, avec les ventes de smartphones qui sont en hausse. Cependant, l'Afrique du Sud accuse un retard considérable par rapport aux plus grands utilisateurs d'Internet basés en Afrique, tels que le Kenya (25%), l'Egypte (26%), le Nigeria (29%) et le Maroc (49%).
Le rapport intitulé « Internet Matters » encourage l’Afrique du Sud à inscrire l'Internet au cœur de ses politiques afin de rester compétitif sur la scène mondiale. Le gouvernement pourrait le faire, en autre, en investissant dans les infrastructures à haut débit et en mettant en place des politiques pour faciliter la connexion du dernier-mile pour le secteur privé; en éliminant les problèmes de réglementation concernant les licences; en adoptant une approche proactive en ce qui concerne la réaffectation de spectre inutilisé ; en encourageant l'e-gouvernance pour pousser les services gouvernementaux à être en ligne; en encourageant les PME à avoir une forte présence en ligne, et en investissant dans les «e-compétences» et en poussant les citoyens à acquérir des connaissances numériques. Nous espérons que ce rapport va encourager le gouvernement et le secteur privé à prendre les mesures nécessaires afin de faciliter l’accès au haut débit d’ici 2020 conformément aux objectifs du gouvernement.
Avec de telles initiatives, les avantages économiques de l’Internet seront partagés rapidement par un plus grand nombre de personnes.
Vous pouvez télécharger une copie du rapport à l’adresse suivante:
Posté Fortune Mgwili-Sibanda, Responsable politiques publiques, Afrique du Sud